source LYON CAPITAL DU 05/11/20 par Yvon Marcellin
Le SIO va être mis en place dans la région afin de faciliter la coordination des infirmiers libéraux en cette période de crise sanitaire sans précédent.
Face à l’ampleur qu’a pris la deuxième vague de l’épidémie de coronavirus, l’URPS Infirmiers Libéraux d’Auvergne Rhône-Alpes a choisi de miser sur le Service Infirmier d’Orientation (SIO) afin de faciliter la coordination et l’intervention des infirmiers libéraux auprès des personnes vulnérables et handicapées.
Ce système est en cours de déploiement dans toute la région Auvergne Rhône-Alpes pour faire face à la crise sanitaire. Un numéro unique va être mis à disposition de ces professionnels de santé. Ces derniers pourront alors contacter une équipe de 18 infirmiers orienteurs du Centre Hospitalier du Pays de Gier, disponibles 6 jours sur 7 et ayant une parfaite connaissance du territoire, qui s’occuperont ensuite de coordonner les actions des infirmiers libéraux de la région.
Le SIO, moyen rapide et efficace de répondre aux demandes des professionnels de santé
« Face à la dégradation rapide et inquiétante de la situation dans la Loire, le SIO permet de mobiliser les infirmiers libéraux afin de répondre aux appels à renfort dans les EHPAD ou dans les laboratoires pour les tests RT-PCR, et le retour à domicile de patients Covid et non Covid. C’est devenu le pivot de la coordination entre la ville et l’hôpital », explique Louise Ruiz, secrétaire générale adjointe de l’URPS Infirmiers Libéraux ARA.
Le SIO fait donc office de moyen rapide et efficace pour répondre aux demandes des professionnels de santé, du secteur médico-social, des établissements hospitaliers et des laboratoires de biologie pour lutter contre la propagation du Covid-19.
100 % de réponse aux demandes
« On reçoit beaucoup d’appels de médecins généralistes, du SAMU, de cadres infirmiers, d’assistantes sociales… Le rôle des orienteurs est de gérer la réponse de tous ces professionnels de santé du département, allant de la réception de l’appel jusqu’au traitement de celle-ci dans les délais requis. Depuis son ouverture, le SIO a répondu à 100 % des demandes », souligne Louise Ruiz.
« Dans certains cas, on va orienter vers l’infirmier le plus proche pour un suivi clinique de patients. Dans d’autres cas, la solution passera par la sollicitation d’autres services compétents sur le plan social ou médico-social », précise la référente du projet.