Skip to main content

La vaccination, quelque soit sa forme, prend une dimension interrogative qui n’a normalement pas lieu d’être.

Régulièrement nous sommes interrogés sur le fait de purger ou nom les vaccins : la réponse est sans appel … il ne faut pas purger ! [1]

Nous pouvons confirmer cela dans les écrits de littérature : « Le volume injecté est une petite quantité , de 0,5 à 1 ml. Nous ne préconisons donc pas le test du retour veineux »

Dans le même ordre d’idée : faut-il purger un vaccin de son air ? Non, car la bulle d’air correspond à la quantité d’air qui doit pousser le vaccin afin que le produit ne reste pas dans seringue et aiguille, mais il faut donc, avant d’injecter, faire glisser cette bulle sous le piston, sinon en purger une partie.

Ne pas souiller l’aiguille avec le produit vaccinal afin que la totalité du vaccin soit bien injectée dans le muscle, car son injection trop superficielle entrainerait une réaction inflammatoire et donc des réactions locales majorées.

En terme général, il est toujours important de lire au moins une fois la notice contenue dans la boite ou le RCP, ou les reco du Vidal !! »[2]

 

C’est peut être un point de méthodologie qu’il convient de préciser :

La bulle d’air correspond à la quantité contenue par l’aiguille qui nous sert à injecter .

Donc elle n’est pas injectée, à condition de la faire remonter sous le piston avant de piquer .
Il est donc vivement recommandé de lire les notices des produits pour adopter une bonne pratique, que ce soit sur le site d’injection, la manière pour faire remonter l’air sous le piston, l’inclinaison préconisé, et toutes contre indications.

Mais ne surtout pas la purger

L’autre point qui semble poser des difficultés réside dans la vaccination des patients par exemple sous anticoagulant, dans le même ordre d’idée c’est ici le mode d’injection qui est important : « En pratique, selon la règle habituellement adoptée de la voie sous cutanée (SC) plutôt qu’intra musculaire (IM). »[3]

Des études complémentaires dans la documentation viennent ici confirmer que la vaccination reste possible pour ces patients, mais qu’il faut opérer une pression au point sous cutanée d’injection. En l’état des connaissances pas de contre indication majeure pour ce type d’injection sous cette forme.[4]

Il faut également garder à l’esprit que « La loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique prévoit que « la politique de vaccination est élaborée par le ministre chargé de la Santé qui fixe les conditions d’immunisation, énonce les recommandations nécessaires et rend public le calendrier des vaccinations après avis du Haut Conseil de la santé publique ».

Ainsi en qualité de professionnel de santé il convient bien entendu de se tenir informer des recommandations du HCST, ou nous apprenons que  Le Comité technique des vaccinations (CTV) est rattaché à la Commission spécialisée Maladies transmissibles du HCSP.[5]

 

En tout état de cause : ne pas oublier que l’information et la bonne connaissance des modalités d’injection et la vigilance dont nous devons faire preuve sont inscrites au sein du code de la santé publique, il relève donc de notre responsabilité de toujours avoir une information juste et éclairée.[6]

Toutes informations utiles peut également se retrouver au sein de la documentation américaine ‘Us national library of medecine’ qui pourra aussi permettre d’avoir une information complémentaire sur les études en cours.[7]

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.